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La lutte contre les moustiques : un enjeu régional majeur
Dans notre région, la lutte contre les moustiques n’est pas un sujet nouveau. Chaque année, ces insectes prolifèrent, particulièrement dans les zones humides, perturbant la vie quotidienne des habitants et des touristes. Mais au-delà des désagréments, leur présence soulève des enjeux de santé publique. Un article récent de Libération
Lutte biologique
Des moustiques au «sperme toxique» : une potentielle solution pour freiner la transmission des maladies tropicales
Dans une étude publiée mardi 7 janvier, des scientifiques australiens présentent une nouvelle technique de lutte biologique contre les moustiques. L’idée est de tuer les femelles, les seules à piquer et à propager la dengue ou le paludisme.
Dengue, zika, chikungunya, paludisme, fièvre jaune… Les moustiques transmettent sans arrêt des maladies, certaines très dangereuses, tuant plus d’un million de personnes par an dans le monde. Pour endiguer le phénomène, accéléré par la mondialisation et le réchauffement climatique faisant apparaître de nouvelles espèces exotiques envahissantes un peu partout, les scientifiques misent sur la lutte biologique : utiliser les moustiques contre eux-mêmes. C’est ce qu’ont fait des chercheurs australiens, qui dévoilent dans une étude publiée mardi 7 janvier, une nouvelle technique. Du sperme «toxique» de moustiques génétiquement modifiés.
Leur approche, dite du «mâle toxique», consiste en l’élevage de moustiques dont le sperme contient des protéines venimeuses, mortelles pour les femelles après l’accouplement. L’objectif est ainsi de tuer les populations d’insectes femelles, qui sont les seules à piquer et à aspirer du sang avec le risque d’inoculer à leurs victimes des maladies infectieuses potentiellement létales. Selon le scientifique Sam Beach, de l’université australienne Macquarie, cette méthode «pourrait fonctionner aussi rapidement que les pesticides, sans faire de mal aux espèces bénéfiques».
Stérilisation, «remplacement»… la lutte biologique contre les moustiques se développe
«Cette solution innovante pourrait transformer la façon dont nous gérons les nuisibles, offrant l’espoir de communautés en meilleure santé et d’un futur plus durable», ajoute l’expert, participant à cette étude diffusée dans la revue Nature Communications. Les premiers essais, pour prouver le concept, se sont focalisés sur des mouches du vinaigre, une espèce communément utilisée en laboratoire du fait de sa courte durée de vie. Les sujets femelles qui se sont accouplés avec des mâles «toxiques» ont vu leur espérance de vie considérablement réduite, rapportent les chercheurs. La prochaine étape désormais : procéder à ces mêmes tests sur des moustiques, «afin d’être sûr qu’il n’y a pas de risque ni pour les humains ni pour d’autres espèces non-ciblées», affirme un autre scientifique.